vendredi 25 juin 2021

Scission d'un Songe de Ausência LEAL

Ebook disponible sur Librinova et également dans de nombreusess librairies en ligne, sur Kobo , google play book et Kindle...Cultura, Chapitre et bien d'autres Pour acheter le Ebook cliquez sur les liens au-dessus Picorez, dévorez ou buvez ce livre, il a une saveur inhabituelle et curieuse. Gardez votre plateforme musicale préférée à portée d'un clic, pour écouter les titres cités dans ce voyage entre la France et le Portugal, de La Seine, jusqu'à l’estuaire du Douro et de l'Atlantique
Dans sa perception un peu troublée, l'eau coule le long du rêve d'Antoine et Ama dont elle se sent si proche, de Paris jusqu'à Porto, sur les fleuves, les canaux, les rivières, jusqu'à l'océan Atlantique où tout se révèle. Soyez curieux

mercredi 23 avril 2014

Quels sont ces chevaux qui jettent leur ombre sur la mer d'Antonio Lobo Antunes

Quels sont ces chevaux qui jettent leur ombre sur la mer ? António Lobo Antunes Christian Bourgois avril 2014

Lisbonne, un jour de pluie. Une famille scrute les grandes heures de sa splendeur passée et sombre dans la névrose. Une oeuvre électrisante.

Lire António Lobo Antunes est un sport de l'extrême, une expérience limite toujours plus grisante. On s'accroche à chaque mot, comme à une rambarde chancelante sur un pont de fortune, tendu entre deux cimes. On avance pas à pas, au-dessus du vide, sans harnais narratif, sans héros de sécurité. Tout juste une horloge à laquelle se raccrocher. Il va bientôt être 6 heures, et cette perspective semble rassurer les personnages, si on peut les appeler ainsi, car ce sont des morts-vivants, entre deux eaux, entre deux souvenirs, entre deux phobies, et leur notion du temps diffère totalement de la nôtre.

Trois heures, la pire des heures, étouffante de tristesse, les a trop longtemps rencognés dans ses aiguilles en angle droit, et voilà qu'ils se laissent glisser dans une verticalité du temps, un dimanche de Pâques, sous les griffes de la pluie. « (Si j'étais libre d'écrire sur la pluie, vous comprendriez tout) », lâche l'auteur entre parenthèses, donnant ainsi une piste pour avancer dans son roman : il faut observer toutes les gouttes pour passer entre elles, récolter tous les mots pour reconstituer les discours. António Lobo Antunes aime conjuguer le verbe pleuvoir avec des personnes vivantes : les êtres pleuvent à tout bout de page, ils pleuvent des sueurs, de la fièvre, des larmes. Qui sont les habitants de ce livre arachnéen ? Les membres d'une même famille, répartis dans différentes régions d'un arbre généalogique noueux, certains sous terre, mangeant les racines, d'autres sur de frêles branches à peine sorties du tronc.

Ne les nommons pas, ils n'ont pas réussi à imposer leur identité, écrasés sous le poids des névroses familiales. Tous ont une pensée morcelée, taraudés entre le renoncement et la supplication, balbutiant comme des nouveau-nés ou des êtres à l'agonie. Ils s'accrochent à des images obsessionnelles, une barrette ornée de petites roses, un landau dans un tas d'ordures, un compotier rempli de pommes, l'aile cassée d'un oiseau, et ces idées fixes sont des étincelles dans l'écriture électrique d'António Lobo Antunes, des points de lumière vive dans la logorrhée inquiète. Beaucoup se sont réfugiés dans le silence, dans le ressassement, jusqu'à devenir étrangers à eux-mêmes, coupés de leur corps, allant jusqu'à se donner la main à eux-mêmes, et regarder leurs propres doigts en catimini : « Ils ressemblent aux miens mais est-ce que ce sont les miens ? Suis-je une, suis-je deux, rendez-moi à moi-même par charité... » Certains, enfin, se rebiffent contre leur destin, et alpaguent António Lobo Antunes au détour des pages. L'une peste contre cet écrivain qui « saute des phrases sans arriver à me suivre et qui noie dans un bassin les chatons de ce que je ressens pour se débarrasser de moi », l'autre prévient : « Est-ce que c'est un livre ? Si c'est un livre, je ne parle pas. » En colère contre ce démiurge qui les pousse à sortir d'eux-mêmes, alors qu'ils aimeraient se blottir, se cacher, disparaître pour toujours. En colère contre ce mys­tificateur qui leur cloue le bec quand ils voudraient crier. Va-t'en, reviens. Aide-moi, laisse-moi tranquille...

L'auteur puise dans ses souvenirs d'ancien psychiatre pour nourrir son oeuvre centrée sur le secours. Comment protéger autrui ? Comment se préserver d'autrui ? Entre ces deux questions, il danse, se terre, s'élève et fait chanter le silence, parce que « presque tout se produit en silence, dans la vie, même les cris ».

Le 12/04/2014 Marine Landrot - Telerama n° 3352

O Sol morreu aqui de João Negreiros

"O Sol Morreu Aqui" - romance

"O Sol morreu aqui Veraçor éditora 2013 . c’est un roman complètement surréaliste, où des personnages s’opposent et se superposent, construit comme une pièce de théâtre, une mise en scène. Ils rentre en scène doucement, tandis que le narateur nous les décrits. personnages dérangeant parfois, poétique, brutal, humoristique tout à la fois, et une pléiade de jeux de mots. Au centre de ce roman une vieille dame et une maison, qui prend vie sous la plume de João Negreiros tous les étés avec de nouveaux locataires à chaque saison, des personnages qui sont des plaies ouvertes, parfois atteint de folie, La femme battu, l’enfant roi, l’artiste déchu par exemple et tout tourne autour de cette vielle dame, qu'on voudrait avoir, pour Grand Mère, pour Mère et de cette maison…. Je ne vous raconte pas la chute qui en est une… Extraordinaire, tout bouge, tout est vivant dans se roman la moindre chaise à la maison, même le soleil…d’une grande qualité littéraires… j’ais adoré.

O Sol Morreu Aqui Veraçor Editora 2013. romance surreal, onde as personagens se opõem e se sobrepõem, construído como uma peça de teatro,. perturbante, poético, brutal, humorado, ao mesmo tempo, cheio de trocadilhos. Ao centro deste romance uma avó e uma casa que ganha vida em cada palavra, todos verão com novos inquilinos, personagens que são feridas abertas, por vezes, cheias de loucura,, e tudo se passa em volta da avó e da casa .... Eu não divulgo a queda queda é uma ... Extraordinário, tudo se move, tudo está vivo neste romance, a cadeira, a casa, mesmo o sol ... uma grande qualidade literária, ... adorei

"O sol Morreu aqui" de João Ngreiros, Ver Açor Editora 2013 http://www.veracor.pt/view.php?id=81

O romance “O Sol Morreu Aqui” venceu o prémio literário internacional Dias de Melo de 2012. O júri, constituído por personalidades de reconhecido mérito literário, foi unânime em considerar a obra de João Negreiros merecedora do prestigiado galardão, tendo decidido também apoiar a sua edição. Os membros do júri consideraram que o romance vencedor será “um marco importante na literatura portuguesa", sendo uma obra de “inegável valor literário muito superior à maior parte das que se vão publicando em Portugal”. “O originalíssimo narrador auto reflexivo e subversor da própria narrativa que controla, embora finja muitas vezes que ela se lhe escapa; o desconcertante clima surrealista num livro de sabor realista; a lúcida dimensão ética que assume; a forma como, a partir de várias histórias que correm em paralelo, acaba por as tornar numa unidade narrativa; a ironia de uma eficácia rara”; foram algumas das razões apontadas pelo júri, para declarar a obra como vencedora do concurso

Excerto d' "O Sol Morreu Aqui" A casa tem saudades dos que lá estiveram mas tenta não se lembrar deles. Foi a maneira que arranjou de evitar um sentimento que desmoronasse. A casa é muito inteligente. Tenta encolher as arestas onde se possa esconder maldade. Tenta arredondar bicos de mobília, tenta comer borbotos que piquem em almofadas fofas, tenta engolir o pó que faça as pessoas tossir impropérios. A casa é muito inteligente e faz tudo para evitar o destino, o destino é destituído e não quer saber mas a casa há-de manter-se de pé, lutando por um futuro melhor. Se as pessoas e os bichos e as plantas que são a vida não evitam a maldade, porque não hão-de os objectos inanimados tentar a sua sorte? Porque não? Porque não? Porque não? Porque não? Os colchões em roupa interior vão para as varandas já secas e apreciam a vista que o pudor permite. A Primavera tosse um líquido viscoso por todos os orifícios e vê-se morrer e a secar para dar lugar a algo melhor e mais radiante. As escadas descem-se melhor sem poeiras. Tapetes feitos de muito tempo conversam pendurados numa corda de estendal e copos de pé que estão por decoração são lavados com o detergente a tomar as vezes do álcool. Passarinhos pousam no recheio lá fora e tecem considerações pelo progresso não ter vindo por aquelas bandas dar conta deles e de tudo o resto. Depois as almofadas, lençóis, fronhas, colchas e toalhas fazem uma viagem em filas de cestos até à lavandaria e nela conversam sobre a actualidade. Como passaram a vida em gavetas, as conversas são curtas e inexistentes. Cheira a lavado. O cheiro a lavado, para quem é da cidade, pode ser facilmente confundido com Primavera, natureza, ar puro, felicidade ou algo muito bom para sobremesa.

Excerto d' "O Sol Morreu Aqui" Há pessoas sãs que acreditam em cada coisa! E há pessoas desvairadas que acreditam em coisas lindas e exactas. E há pessoas sãs de cabeça e de corpo que não acreditam em nada, nem no ar, nem nos bichos, nem nos corpos, nem em nada. Todos têm medo da estranha por estar a começar a deixar de o ser, mas o contrário é a tristeza. É melhor a desgraça ou a tragédia que a tristeza. Na tristeza não acontece nada. Na desgraça ou na tragédia ainda a gente se entretém.A Lúcia filha, que é para todos Lu, diz juntando-se à festa:- Se a Dona Noémia não se importa eu não me importo e se a Vera quer tanto acho que devíamos tratar dos papéis para termos a Dona Noémia como avó. E agora está também a Lu senil e a senilidade em idades tão jovens é a verdade e, por isso, todos se tranquilizam e entram na festa apesar de só haver chá preto, bolacha Maria, bolacha torrada e compota a compor tudo aquilo

Filme do desassossego

Filme de João Botelho 2010

Lisboa, hoje. Um quarto de uma casa na Rua dos Douradores. Um homem inventa sonhos e estabelece teorias sobre eles. A própria matéria dos sonhos torna-se física, palpável, visível. O próprio texto torna-se matéria na sua sonoridade musical. E, diante dos nossos olhos, essa música sentida nos ouvidos, no cérebro e no coração, espalha-se pela rua onde vive, pela cidade que ele ama acima de tudo e pelo mundo inteiro. Filme desassossegado sobre fragmentos de um livro infinito e armadilhado, de uma fulgurância quase demente mas de genial claridade. O momento solar de criação de Fernando Pessoa. A solidão absoluta e perfeita do EU, sideral e sem remédio. Deus sou eu!, também escreveu Bernardo Soares

mercredi 16 avril 2014

Afonso Cruz

Afonso CruzNasceu em 1971, na Figueira da Foz e estudou nas Belas Artes de Lisboa, no Instituto Superior de Artes Plásticas da Madeira e na António Arroio. É escritor, músico, cineasta e ilustrador. Escreveu oito livros: A Carne de Deus (Bertrand), Enciclopédia da Estória Universal (Quetzal - Grande Prémio de Conto Camilo Castelo Branco 2010), Os Livros Que Devoraram o Meu Pai (Caminho - Prémio Literário Maria Rosa Colaço 2009), A Contradição Humana (Caminho - Prémio Autores 2011 SPA/RTP; escolha White Ravens 2011; Menção Especial do Prémio Nacional de Ilustração 2011, Lista de Honra do IBBY - International Board on Books for Young People, Prémio Ler/Booktailors - Melhor Ilustração Original), A Boneca de Kokoschka (Quetzal - Prémio da União Europeia para a Literatura), O Pintor Debaixo do Lava-Loiças (Caminho), Enciclopédia da Estória Universal - Recolha de Alexandria (Alfaguara) e Jesus Cristo Bebia Cerveja (Alfaguara - Prémio Time Out 2012 - Melhor Livro do Ano). Participou ainda nos livros Almanaque do Dr. Thackery T. Lambshead de Doenças Excêntricas e Desacreditadas (Saída de Emergência), O Prazer da Leitura (FNAC/Teodolito), O Caso do Cadáver Esquisito (Associação Cultural Prado), Vollüspa (HMEditora), Antologia de Ficção Científica Fantasporto (Asa), Histórias Daninhas, e Isto Não É um Conto. Ilustrou, desde 2007, cerca de trinta livros para crianças, trabalhando com autores como José Jorge Letria, António Torrado, Alice Vieira. O livro Bichos Diversos em Versos foi seleccionado pela Biblioteca Internacional de Juventude /White Ravens 2010 e Galileu à Luz de uma Estrela ganhou o Prémio Ler/Booktailors 2011 - Melhor Ilustração Original. Também tem publicado ilustrações em revistas, capas de livros e publicidade. Em 2007 gravou um disco (Homemade Blues) com a banda de que é membro, The Soaked Lamb, para o qual compôs todos os originais, escreveu letras, tocou guitarra, harmónica, banjo, lap steel, ukulele e cantou. Em 2010, lançou um novo CD, Hats and Chairs, apenas de originais e com vários convidados. O terceiro disco é de 2012 e chama-se Evergreens. The Soaked Lamb foi uma das bandas distinguida nos Prémios Pop Eye 2011, atribuídos pelo Festival Cáceres Pop Art, em Espanha. Trabalhou como animador em vários filmes e séries tais como A Maravilhosa Expedição às Ilhas Encantadas; pilotos de A Demanda do R, Toni Casquinha, Óscar, As aventuras de João sem Medo; e vários filmes de publicidade. Fez layouts para alguns episódios da série Angelitos e realizou vários filmes de O Jardim da Celeste, Rua Sésamo e Ilha das Cores. Juntamente com mais duas pessoas, realizou uma curta-metragem chamada Dois Diários e um Azulejo, que ganhou duas menções honrosas (Cinanima e Famafest), um prémio do público e participou em diversos festivais internacionais. Também foi o realizador de O Desalmado e da série Histórias de Molero (uma adaptação do livro de Dinis Machado, O Que Diz Molero). Para publicidade destaca-se a campanha Intermarché onde realizou mais de duzentos filmes durante os anos de 2006 e 2007.

samedi 26 octobre 2013

Le miroir imaginaire de Edouardo Lourenço

«Le mal absolu de la création artistique c'est la répétition. Si l'art abstrait est une espèce de fin, cette apocalypse fulgurante est mille fois préréfable à l'impuissance implacable d'une quelconque survivance de formes autrefois prestigieuses mais sans résurrection possible.»

Edouardo Lourenço est un intellecuel né à Almeida, en 1923. La qualité littéraire de ses essais est telle qu’on peut les lire avec le même plaisir qu’une nouvelle de fiction. Il y a du Borges dans cette œuvre qui arpente sans relâche les vastes champs de l’histoire portugaise et de la création littéraire de son pays. Son principal ouvrage est Mythologie de la Saudade. Essais sur la mélancolie portugaise (Chandeigne). Si rien de ce qui est portugais ne lui est étranger, ce touche-à-tout excelle tout particulièrement dans ses analyses de l’œuvre de Fernando Pessoa.

vendredi 25 octobre 2013

Les poètes portugais exilés ou immigrés en France, des années 1960-70 à nos jours par Dominique Stoenesco

Latitude N° 27 septembre 2006

L’exil des intellectuels portugais en France est une constante dans l’histoire des relations franco-portugaises. Nous pouvons rappeler brièvement, à partir du XIXe. siècle, quelques exemples illustres. Ainsi, la contre-révolution absolutiste au Portugal avait poussé à s’exiler des écrivains comme Alexandro Herculano ou Almeida Garrett. C’est à Paris précisément qu’Almeida Garrett (1799-1854), homme politique, poète, romancier et auteur dramatique, publia, en 1825, le recueil de poèmes “Camões”, devenu l’acte de naissance du romantisme portugais. Il remit au goût du jour les grandes figures littéraires médiévales en exarcerbant le sentiment de fieté nationale et écrivit les plus ardents poèmes d’amour du romantisme portugais. S’inscrivant nettement dans le courant libéral et humaniste du second romantisme français, Garrett considérait la révolution littéraire comme partie intégrante de la révolutuion sociale

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